La réponse du bureau du CE aux articles parus dans l’Express, Capital et Le Point.
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Quelques vérités sur la cantine de Radio France
La gestion de la cantine de Radio France est certainement perfectible, mais elle ne ressemble en rien à ce que décrit le papier de Capital inspiré du rapport d’un audit externe commandé par la direction de l’entreprise.
Les comptes de la cantine n’avaient jamais présenté le moindre problème jusque à ce que les travaux en cours à Radio France, fassent fuir tous les locataires qui participaient au financement de la restauration collective, RFI en premier lieu. A cette perte de revenus, s’est ajoutée la baisse de la dotation de Radio France, absolument illégale au vu des textes en vigueur.
Une direction qui n’a de cesse de demander la fermeture le soir et le week-end, pour une entreprise qui travaille 24H/24 sept jours sur sept, douze mois sur douze, y compris les jours fériés. Ce sont d’ailleurs ces horaires qui induisent le nombre plus important de salariés que l’audit compare à des cantines qui n’ouvrent qu’à midi et en semaine.
Accusations inacceptables
Coté repas. Non, personne ne mange à l’œil, n’en déplaise à ceux qui aiment inventer des romans. Ne pas présenter de badge ne vous exonère pas de payer le prix exact du repas.
Coté achats, les prix dépendent des quantités et qualités. Quant à l’hygiène, vous imaginez que nous mangerions nous même dans un endroit qui ne réfrigère pas les yaourts et où les mesures sanitaires ne sont pas respectées ? Comme toute restauration collective, la cantine est contrôlée inopinément, systématiquement et régulièrement par les services de la direction de la protection des populations (ex services vétérinaires) et les récents contrôles opérés dans la cantine n’ont révélés aucun manquement.
Enfin, suite à la réouverture au public de la maison de la radio, la cantine accueille à nouveau des sociétés extérieures. Des salariés de ces sociétés se restaurent maintenant dans notre cantine. Ces sociétés et leurs salariés préfèrent la cantine de Radio France aux restaurations rapides du quartier et aux restaurants et cafés hors de prix du 16ème arrondissement.
Le journaliste de Capital, dont le papier est repris par L’Express et Le Point, aurait pu, pour le prix d’un ticket de métro, venir voir de lui-même la fameuse cantine de tous les dangers. Mais ça devait être un reportage trop dangereux pour ce journal.
Paris, le 31 juillet 2015