Service accueil et sécurité : il est temps d’agir !

mercredi 24 septembre 2014
par  Catherine HAMAIDE
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Après les projets de vidéosurveillance et de contrôle d’accès tous azimut permettant d’épier les faits et gestes de chacun des salarié-es de Radio France, la direction de l’établissement et le responsable du service accueil et sécurité ont décidé de s’attaquer à l’accord des 35 heures en réorganisant les horaires de travail afin de faire des économies d’heures majorées et de personnel !

S’ils parviennent à leurs fins, ne nous y trompons pas : c’est le début de la « casse » de l’accord 35 h, et les autres secteurs verront tôt ou tard leur organisation du travail remise en cause pour réaliser des économies ! Cette direction se sent d’autant plus audacieuse que les déclarations du MEDEF et du gouvernement à ce sujet lui donnent des ailes.

La recherche effrénée d’économie a, depuis longtemps, fait oublier à la direction de Radio France l’importance des conditions de travail et l’idée que les salarié-es ne sont pas des choses mais des êtres humains. Les derniers événements du chantier de réhabilitation le montrent : cette direction, dans un souci d’économie, est capable de
laisser des services entiers exercer leur activité au milieu du chantier pour éviter les surcoûts liés au retard des travaux ! Ils osent prétendre que leurs projets sont inéluctables, que c’est l’évolution, le progrès !

Mais les agents d’accueil et sécurité savent très bien que l’objectif n’est pas de rechercher le bien être des salarié-es.
Ils vivent en effet une dégradation constante de leurs conditions de travail savamment orchestrée par leur responsable : vêtements de travail renouvelés avec des mois de retard, effectifs réduits, groupes de travail opaques et sans compte rendu, constitués sur tout et n’importe quoi, destinés à donner l’illusion d’une concertation... La
dernière illustration est la décision du responsable du service accueil et sécurité de supprimer la salle de repos et les lits pour les surveillants de nuit et d’installer des fauteuils dans l’ALGECO des pompiers. Ce responsable, avec le plus grand cynisme, a alors annoncé la constitution d’un groupe de travail... sur le choix des fauteuils !!!
Derrière une politique d’affichage de projets soit disant ambitieux se cache une opération de réduction des effectifs qui amène la direction à fermer des portes sans prévenir les salarié-es de Radio France et en laissant penser que cela serait dû à l’absentéisme des surveillants ! Il s’agit là d’une entreprise scandaleuse de décrédibilisation d’un service !
Les agents d’accueil et sécurité sont contraints de faire leur travail avec des moyens ridicules. Ils le font parce qu’ils tiennent à leur métier et qu’ils en sont fiers mais cela ne pourra plus durer.

Les agents d’accueil et de sécurité sont en colère ! Car au-delà de ces conditions de travail inadmissibles, les salariées du service n’acceptent plus cette dévalorisation de leur métier. Ils n’acceptent plus cette gestion humaine basée sur la menace et intimidation !

La CGT exige que les salarié-es du service accueil et sécurité puissent retrouver les moyens indispensables à leur activité, d’autant plus nécessaires avec l’ouverture de la maison de la radio au public.

  • Pas de postes isolés
  • Des effectifs à la hauteur des activités
  • Des horaires de travail dans le respect de l’accord 35h
  • Pas de plannings sur la base du volontariat qui constitueraient les premiers pas vers une modulation des horaires de tous !
  • Des moyens et des locaux dignes permettant d’assurer de bonnes conditions de travail et de repos.

La direction n’hésite donc pas à mettre en péril la vie des salarié-es qui reprendront leur véhicule après une nuit sans repos pour regagner leur domicile souvent éloigné de la Maison de la Radio.

Paris, le 24/09/2014


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