Une restructuration qui ne dit pas son nom
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Redéploiements massifs - polyvalence imposée - suppression de postes - postes laissés vacants – recours massif aux contrats précaires (cdd, cachets, piges) - destruction des métiers - individualisation de l’activité, du déroulement de carrière et de la rémunération des salarié-es - réhabilitation induisant de nouvelles organisations du travail
Toutes ces actions entreprises par la direction font partie intégrante d’une politique de restructuration de l’entreprise ayant pour seul objectif de faire plus avec moins et sans coût supplémentaire !
Mais à quel prix !
Les redéploiements qui ont déjà commencé font peser sur chacun d’entre nous une charge de travail de plus en plus insupportable. Ils apparaissent comme le fait du prince, fruit d’une politique imposée et dans le plus grand mépris du travail des salarié-es de Radio France !
La direction pour créer de nouvelles activités sans moyens supplémentaires impose aux salarié-es, parfois dans un climat de menace, de prendre en charge des tâches qui ne relèvent pas de leur métier, au mépris de leur qualification et au détriment de leur coeur de métier et de la qualité de nos antennes.
Ces premières tentatives de destruction des métiers sont formalisées dans la négociation de l’accord de substitution à la convention collective où la direction propose de négocier les fiches d’une multitude d’emplois qui éclatent chacun des métiers pour mieux les nier (en réalité une soixantaine d’emplois sont proposés à la négociation, les 190 autres seront « vus » en 2 jours !).
Ces emplois sont hiérarchisés par des critères classants qui « notent » l’emploi à partir de notions totalement subjectives (autonomie, créativité, dimensions relationnelles…) au détriment de la qualification, des diplômes et de l’expérience. Fin des grilles avec automatismes, des CPS, des références collectives. En découle un système salarial où l’individualisation est reine.
A cela s’ajoute, à la maison de la radio une réhabilitation, menée sans aucune concertation, et qui pour beaucoup, est un élément supplémentaire de dégradation des conditions de travail, alors qu’elle avait été présentée comme une magnifique opportunité de les améliorer !
Nous ne sommes pas dupes. Ça suffit !
Il ne suffira pas d’organiser, comme la direction le fait pour les nouveaux médias, une pseudo-négociation dont l’objectif est « de mettre en place des garde-fous sur le temps de travail, la hiérarchisation des priorités et la vie privée/vie professionnelle » (déclaration de C. Mettot le 10 avril 2012).
Ce que nous voulons c’est :
- de nouveaux moyens pour les nouvelles activités
- le respect de nos métiers et de nos conditions de travail
- des effectifs à la hauteur des projets
- des CDI pour mettre fin à la précarité Paris, le 14 juin 2012
Tous en grève le 18 juin
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