la grève des journalistes
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En octobre 2003 la Direction s’était engagée à régler le problème des disparités entre les journalistes de Radio France et ceux de France 3 dès janvier 04 puis de faire suivre cette négociation d’une "ouverture" de négociation concernant les disparités entre "Personnels Techniques et Administratifs" des mêmes sociétés.
La Direction n’ouvrant pas les négociations les organisations syndicales ont déposé pour le 27 janvier 2004 des préavis afin d’obtenir le règlement des disparités entre les salaires des journalistes de Radio France et ceux des autres sociétés de l’audiovisuel public, en respect de l’accord dit "Servat" signé en 1994.
Aillagon, ministre de tutelle, puis Bercy ont renvoyé la négociation dans l’entreprise.
Au 18ème jour de grève, la Direction de 
Radio France, prétextant une sortie honorable de la grève a proposé un mode de 
calcul interne de la valeur du point d’indice (la même proposition a été faite 
aux journalistes de RFI).
La Direction de Radio France a parallèlement annoncé son intention étendre ce système à l’ensemble des 
salariés de Radio France. Il n’est pas 
difficile d’imaginer que l’extension de ce 
système dans les différentes sociétés de 
l’audiovisuel public permettrait ainsi de 
faire varier la valeur du point d’indice 
selon l’entreprise et la catégorie 
professionnelle. Cette proposition remet 
en cause le système salarial de la 
convention collective de l’audiovisuel 
public par l’introduction de ce nouveau 
mode de calcul et par l’annulation des 
avancements automatiques (voir le 
protocole d’accord ci-joint). Elle renvoie 
les négociations salariales dans le cadre 
du budget de chaque entreprise, alors que 
la Tutelle pratique un sous-financement 
chronique des sociétés de l’audiovisuel 
public. Attaquer l’unité du service public de l’audiovisuel, radios et télévisions confondues par le biais des salaires, c’est la suite logique de la stratégie induite par le blocage de la valeur du point d’indice commun à l’ensemble des sociétés del’audiovisuel public, garant du maintien de la Convention Collective et de l’avenant journalistes.
Seuls le SNJ autonome et le SJA-FO ont accepté de 
signer le protocole.

