Avis du CHSCT pidf sur le rapport annuel 2003 (17/02/2005)
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Alors qu’un programme annuel d’investissements hygiène, sécurité, conditions de travail 2003 en forte baisse venait d’être présenté (suscitant par là même l’inquiétude des élu(e)s du CHSCT) la direction annonce brutalement en mars 2003 la menace d’interdiction d’exploitation par la préfecture de police et la décision prise par Radio France d’évacuer dans les plus brefs délais les personnels travaillant dans la Tour, Petite Couronne, Radiale.
Cette annonce va ouvrir une période d’incertitude et d’inquiétude des personnels et des élu(e)s. Incertitude alimentée par l’attitude inacceptable de la direction de Radio France et qui s’est caractérisée par une absence totale de transparence vis à vis du CHSCT :
- Communication inexistante qui se manifestera par le refus de communiquer les documents aux élu(e)s et à leur expert (Cabinet ERETRA) ou par leur communication tardive
- Non prise en compte de l’intérêt des personnels particulièrement en ce qui concerne leurs conditions de travail
- Décision du transfert de France Inter dans un immeuble de bureaux inadapté aux activités de radio avec les conséquences désastreuses que l’on connaît aujourd’hui et malgré les mises en garde répétées et les alertes des salarié(e)s et des élu(e)s.
- Entrave au travail de l’expert mandaté légalement par le CHSCT qui conduira la direction jusqu’à assigner les secrétaires du CHSCT et du CE en justice (le tribunal donnera raison aux élu(e)s).
Par ailleurs, les élu(e)s regrettent l’attitude désinvolte dont la direction a fait preuve au sujet des locaux de France Bleu Melun (attitude qui a conduit l’élu de Melun au CHSCT à démissionner en 2003) : celle-ci a refusé d’engager des travaux de remise en état des locaux malgré les demandes du CHSCT. Les salarié(e)s de Melun en subissent aujourd’hui les conséquences désastreuses.
Les élu(e)s regrettent que ces faits précédemment cités n’apparaissent pas véritablement dans le bilan des faits saillants du rapport annuel.
Les élu(e)s du CHSCT, à la lumière de l’ensemble de ces éléments portent donc un avis négatif sur le rapport faisant le bilan annuel 2003 de l’hygiène, la sécurité et conditions de travail de Radio France.
Paris le 17 février 2005