Levée du préavis de grève
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LA DECLARATION SUIVANTE TIENT LIEU DE LEVEE DU PREAVIS DE
GREVE DE LA CGT RADIO FRANCE CE VENDREDI 12/11/10 à 23h59.
La loi sur les retraites a été adoptée par les députés le mercredi 27 octobre.
Elle a été publiée le mercredi 10 novembre. Nous n’avons pas pu empêcher son
vote, puis sa promulgation. Mais nous étions des millions dans la rue neuf fois de
suite pour exiger le retrait de ce projet de loi. Nous avons à Radio France la fierté
d’avoir mené la lutte jusqu’au bout, nous n’abandonnons pas ! La grève
reconductible ou à durée illimitée n’est plus, à ce moment précis, l’outil de lutte
privilégié de la plus grande partie des salarié-es en lutte. C’est un constat. Mais
nous savons que rien n’est joué. L’écrasante majorité des habitant-es de ce pays dit
refuser la réforme.
Nous faisons partie de ceux et celles qui pensent qu’il ne faut pas attendre
2012, ni 2013 qui prévoit, c’est écrit dans le texte de loi, la prochaine offensive
contre tous les régimes de retraite : un amendement gouvernemental, introduit à la
dernière minute par le Sénat dans la nuit du 20 au 21 octobre annonce qu’en 2013
sera lancée une « réflexion » sur « les conditions de mise en place d’un régime
universel par points ». La retraite serait calculée, dans ce système, sur la base des
points cumulés dans toute une carrière et non plus sur les 25 meilleures années.
Evidemment Laurence Parisot se frotte les mains : « Cela n’empêcherait pas de
modifier les paramètres sur l’âge ou sur la durée ». Les patrons et leurs laquais au
pouvoir visent bien entendu la fin de la retraite par répartition, solidaire, au profit de
la retraite capitalisation.
Nous ne laisserons pas nos acquis se faire piétiner
par ce gouvernement et le patronat !
Continuons de construire une force qui s’est levée jour après jour. Nous appelons
d’ores et déjà à participer le 23 novembre à la journée d’action nationale
interprofessionnelle à l’initiative de l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires, CFDT,
UNSA. Nous ne cesserons de manifester par tous les moyens notre indignation et
d’exiger :
ABROGATION DE LA LOI !
Paris, le vendredi 12 novembre 2010.