Après le passage en force contre le code du travail par ordonnances, le gouvernement a décidé de s’attaquer aux services publics.

Ces attaques visent à mettre en cause la notion même de service public. Macron et son gouvernement ont pour objectif de privatiser les services publics comme la SNCF et de les déléguer à des opérateurs privés animés par la recherche du profit et de la rentabilité. Pour d’autres, comme les hôpitaux, ils sont soumis à la même logique de rentabilité qui rend le service dégradé et les conditions de travail insupportables. Les étudiants, de leur côté, combattent la réforme PARCOURSUP qui organise la sélection à l’entrée à l’université.

L’audiovisuel public n’échappe pas à ces attaques. Pour ce qui concerne Radio France, depuis trois ans les salarié-es se voient imposer une baisse de la production radio, des suppressions de postes sauvages, une baisse drastique des CDD, la casse des FIP en région, la remise en cause de la proximité des locales, la dégradation des conditions de travail de tous nos métiers confondus, cause d’arrêts maladie en cascade. Avec la réforme de l’audiovisuel public envisagée c’est une logique financière qui va prévaloir. Cette logique conduira inéluctablement à la mise en cause de notre mission de service public c’est à dire l’accès de tous les citoyen-nes, quelle que soit leur situation géographique ou sociale, à la culture et à une information indépendante des pouvoirs politiques et financiers.

A la remise en cause des services publics s’ajoutent les attaques en règle contre le code du travail, le système de retraite, la formation professionnelle… qui mettront à mal les conditions de travail et d’existence de l’ensemble des salarié-es en France.

C’est pourquoi la CGT appelle l’ensemble des salarié-es de Radio France à cesser le travail :

• Le Mardi 22 mai entre 00H00 et minuit pour rejoindre la manifestation des services publics.
• Le Samedi 26 mai entre 00H00 et minuit pour rejoindre la manifestation des syndicats et associations contre la politique de régression sociale du gouvernement.

LE SERVICE PUBLIC, ÇA A UN COUT MAIS ÇA N’A PAS DE PRIX !

Paris, le 16 Mai 2018