La direction de Radio France a décidé de supprimer un poste de l’équipe de France Bleu Pays Basque dans des conditions particulièrement pénibles, un poste vacant suite au décès d’un PARL. Devant les instances représentatives du personnel, les représentants des salariés de la station ont employé le terme : « ignominie ». Les conditions particulières de France Bleu Pays Basque ne changent rien au fond pour toutes les France Bleu du réseau : les suppressions de postes concernent toutes les locales et Radio France guette désormais le moindre changement professionnel, le moindre départ à la retraite, le moindre décès pour récupérer des postes. Officiellement, pour se mettre en conformité avec le COM signé par le PDG, argument bien utile quand on sait que ce même COM est taillé en pièces, quand on décide, hors de tout objectif inscrit au COM de créer ex nihilo une chaîne de télévision.

A chaque poste vacant, Mathieu Gallet a donc décidé d’appauvrir un peu plus les antennes et d’accroitre un peu plus la masse de travail des personnels. On ne peut pas suivre cette logique folle qui va gravement détériorer notre outil de travail ; sans parler de la santé des personnels à qui on va assigner des objectifs impossibles à tenir.

En conséquence, les organisations syndicales CFDT, CGT, SNJ, SNFORT, SUD, UNSA appellent les salariés de France Bleu à cesser le travail le 13 avril à partir de 00h, pour une durée de 24h, afin que la direction revienne sur sa décision et lance une consultation pour le poste de PARL vacant à France Bleu Pays Basque.

Paris, le 5 avril 2017